- Jeudi 9 octobre 2003 : 1. Généralités
sur les troubles bipolaires.
I . POURQUOI CE CYCLE.
La nécessaire information des malades
ayant un trouble bipolaire est trop souvent absente.
1% population sur la forme grave
(hospitalisation ou traitement nécessaire) soit 600 000
personnes
Diagnostic difficile à l’adolescence mais
c’est là ou c’est le plus nécessaire : plus la
maladie est prise à temps
plus elle est traitable.
II.
CAUSES DES TROUBLES BIPOLAIRES.
Facteurs de vulnérabilité
génétique
(complexe)
Facteurs environnementaux : précoces
ou déclenchants.
III. IMPACT
DES TROUBLES BIPOLAIRES.
OMS les classe parmi les plus handicapants.
Ratio H/F=1 Taux mortalité x 3 : suicides et pathologies
cardio-vasculaires.
Comorbidité importante : troubles
anxieux, obsessionnels et surtout addictions.
IV.
SENSIBILITE ET PERSONNALITE.
Le bipolaire est un hyper-affectif ce qui
entraîne une exposition très importante
V.
ALLIANCE THERAPEUTIQUE.
Nécessaire pour que le malade suive mieux
son traitement et signale les effets secondaires importants.
Demande un temps important pour accepter sa
maladie
Auto-diagnostic des symptômes précoces et
du signal-symptôme.
VI.
LES FORMES DU TROUBLE.
Dans le premier épisode maniaque,
nécessité
de faire la distinction avec la schizophrénie
Dépression
Etats mixtes.
Regroupé en deux famille TB type 1 :
maniaque caractérisé et dépressif limité
TB
type 2 : hypomaniaque et état dépressif profond.
VII.
STABILISATION ET GUERISON.
Stabilisation : pas de rechute depuis 5
ans.
Arrêt du traitement, guérison : question
difficile (cf arrêt traitement hypertenseur)
- Jeudi 16 octobre 2003 : La dépression
(1ère partie)
- I.
Définition
II. Episode dépressif majeur. (Vidal, DSM4, CIM10)
Caractérisé par un ensemble de symptômes :
II.a douleur morale
II.b incapacité à se projeter dans le futur
II.c intellect : ne fonctionne plus
II.D fatigue ou plutôt état d'aboulie
II.E Troubles du sommeil : insomnie ou hypersomnie
II.f Idée de suicide, mais passage à l'acte
difficile pour les bipolaires.
- III. Troubles dysthemiques (morosité permanente)
- IV. Troubles d'adaptation avec humeur dépressive.
-
3 types dont dépression réactionnelle (deuil,
post-partum)
- V.
Causes de la dépression.
V.1 Evenements survenus dans l'enfance
V.2 Evenements récents
V.3 Evenements concomitants ou déclencheurs.
VI. Evenements favorables. Peu d'études.
Voir "La vie est belle" de Frank CAPRA. est favorable. Impact ?
Questions-réponses.
Q1. Seuil de déclenchement.
Q2. Approche psychologique utile ou indispensable ?
Q3. Comment reconnaître une dépression bipolaire ?
Index de bipolarité de SAX gradué de 0
à 100.
- Jeudi 6
novembre 2003
: La dépression (2ème
partie)
- LES TRAITEMENTS DE LA DEPRESSION
- I. Actualités.
- II. Traitements de la dépression.
- a) Electronarcose
- b). TMS
- c). Tricycliques
- d). IMAO
- e1). génération des
années 70
- e2). benzodiazépines
- e3). IRS ; inhibiteurs de la recapture de la
sérotonine : xoloft, seropram, prozac
- f). Les bi-systèmes
- g). Stablon.
- h). Evolution de la pratique
médicale.
- i). Traitement et analyse.
- j). Traitement et psychothérapie
- III. Traitement au long cours et dépression.
- a). type 1 et type 2
- b). Prévention des
récidives
- IV. Lithium.
- a). Effets
- b). résistance au
lithium
- c). prescription
actuelle
QUESTIONS-REPONSES
I. Principes de conduite
II. Antidépresseurs et sexualité
III. Associations de médicaments.
Jeudi
13
novembre 2003 : L’excitation
maniaque et les états mixtes (1 ère partie)
- I. Les types d'accés maniaque (ou
délirant).
- Attention : Le 1er accés est
clair
et les suivants masqués
- I.1 Distinction manie (type 1), hypomanie
(t2), hypomane constitutionnel ou hyperthymique
- I.2 Fréquences relatives : 0,8 type 2 ,
0,5 type 1.
- Masquage des symptomes :
- II. Les symptômes de l'accés maniaque.
- II.1 Réduction temps de sommeil
- II.2 Se réveiller en forme
- II.3 Accélération des processus
mentaux. Hypersyntonie.
- II.4 Désinhibition
- Problème de la
responsabilité civile ou pénale du maniaque.
- II.5 Souvent aggressivité.
- ( Mais le maniaque est plus prés de Don
Quichotte que du "fou furieux".)
- II.6. episodes douloureux vers la fin de
l'accés maniaque.
- III. Types d'accés maniaque et traitement.
- III.1 Problème pratique du traitement :
"attraper le maniaque"
- III.2 Etats
mixtes avec cyclage rapide.
QUESTIONS-REPONSES
I. Témoignages d'accès maniaques spectaculaires.
II. Peux-t-on soigner les états mixtes ?
III. Accés maniaques et troubles de la personnalité :
borderline, schizophrénie.
IV. Dans une deuxième vie
choisirais-je d'être maniacodépressif ?
V.
La maniaco-dépression est-elle guérissable ou doit-on
avoir un traitement à vie ?
- Jeudi
20 novembre 2003 : Traitements
contre la manie
- TRAITEMENTS CONTRE LA MANIE.
- I. HISTORIQUE.
- traitements d'il y a 20 ou
trente ans :
- I.1 Aldol, Largactil (1952
Pierre Denicker)
- I.2 Effets secondaires lourds
- I.3 Peu d'explications : 1
patient sur 4 savait pourquoi il
était traité.
- II. DIFFICULTES PRATIQUES DU
TRAITEMENT
- II.1 "Attraper le malade" en
phase maniaque qui se sent
très bien.
- II.2 Hospitalisation d'office
- III. TRAITEMENT ACTUEL DE REFERENCE :
LITHIUM.
- III.1 Délicat à
équilibrer : dosages
tous les 5 jours
- III.2 Risque de suicide
divisé par huit.
- III.3 Action préventive
neurologique.
- III.4 Utilisé
aujourd'hui en 2ème intention
- IV. TEGRETOL.(Trileptal)
- IV.1 Origine
anti-épileptique
- IV.2 Efficacité
limitée dans le temps
- IV.3 Stimulation des
enzymes : nombreuses
interactions.
- IV.4 Autres effets secondaires
- IV.5 Trileptal : tegretol
amélioré.
- V. ZIPREXA.
- V.1 Trés bien
toléré
- V.2 Effet secondaire :
prise de poids.
- V.3 Aripiprazole : produit
voisin, ne fait pas grossir.
- VI. ELECTRO-NARCOSE
- VI.1 Très
efficace en dernier recours
- VI.2 Effet
secondaire : mémoire court
terme
- VII LAMICTAL.
- AMM US prévention
des récidives.
- Montée en dose
progressive impérative.
- VIII. LARGACTIL.
- Effets secondaires
importants :
photosensibilisation.
- IX. LEPONEX.
- Surveillance
stricte nécessaire. Milieu
hospitalier;
- X. TRAITEMENTS PSYCHOLOGIQUES
CONNEXES.
- Impossibles en
phase maniaque.
- Uniquement
amorcables en phase
descendante.
- Q1. ZYPREXA DANS LES ETATS MANIAQUES
SERIEUX.
- Problème de
posologie. Forme
injectable. Solian en posologie élevées.
- Q2. RISQUES SUR ARRET DE TRAITEMENT
LITHIUM.
- Episode
d'excitation puis dépression.
- Double dosage
possible : dans le plasma
et les globules rouges.
- Q3. EFFET DU DEPAKOTE SUR LE PANCREAS.
- Q4 RECHUTES DEPRESSIVES =
PERTE DE NEURONES ?
- .
- Jeudi 27
novembre 2003 : Facteurs de
vulnérabilité génétique
- Anecdote
: le chef de clinique demande à une consultante "votre
frère est un vrai ou un faux jumeau ? "
- I. ETUDES SUR
LES JUMEAUX.
- Les
vrais jumeaux, ceux issus d'un même oeuf les homozygotes, ont les
mêmes génes. Si le facteur génétique
était primordial, deux vrais jumeaux devraient avoir
le même destin. Or si l'un est bipolaire, l'autre n'a que 65% de
chance de l'être.
- II.
STATISTIQUES.
-
Pére ou mére bipo : 5% des enfants seront bipolaires
-
Frère ou soeur bipo : 10% de "chance" d'être bipolaire
- Pére
(ou Mére) et oncle(ou tante) : 14%
- Pére
et mère (rare) : 30%
- Quand
deux jumeaux ne sont pas atteints, leurs enfants ont la même
"chance" d'être bipolaire, bien qu'élevés dans des
familles différentes.
- Il
ne s'agit pas d'une affection monogénique, mais de multiples
gènes de prédisposition.
- III.
PENETRANCE ET AGGREGATION..
- Le
poids d'aggrégation exprime la part de prédisposition
génétique.
- Les
maladies dépendant d'un seul géne et strictement
génétiques (par exemple chorée de Huntington,
myopthie de Duchesne, muscoviscidose) ont un poids d'aggrégation
de 10000.
-
Pour beaucoup de maladies on parle de génes de fragilisation ou
de vulnérabilité.
-
Autisme
50
-
Schizophrénie 10
-
Bipolarité
10
-
Psoriasis
8
-
Diabéte
6
-
Asthme
6
-
Hypertension artérielle 2
- IV.
LOCALISATION DES GENES.
- Les
études génétiques ont abouti à de multiples
localisations au surplus différentes suivant les populations .
- Le
génes de prédisposition sont les mêmes que ceux
observés pour la schizophrénie.
- Il
s'agit d'un facteur d'hérédite complexe,
multi-génes et dépendant de l'environnement.
- Les
études du professeur Marion Leboyer ont trouvé trois
regroupements dont le plus significatif est celui des atteintes
précoces (moins de 18 ans). Le poids génétique
ici semble beaucoup plus important que dans le cas
général.
- Jeudi 4 décembre 2003 : Autres
facteurs de vulnérabilité
- I. FACTEURS NON SPECIFIQUES A LA BIPOLARITE..
- Certains événments de l'enfance peuvent
être vécus comme traumatisants : conflits familiaux,
séparations, agressions sexuelles, etc..
- Ils entraînent des troubles de la
personnalité. C'est un facteur de vulnérabilité
psychologique pouvant favoriser toutes sortes de troubles
psychiques, mais pas spécifiquement les troubles bipolaires.
- Rappel des études de Kraepelin.
- Les deuils entraînent le plus souvent des
dépressions, mais aussi plus rarement des manies -manie de deuil.
- II. FACTEURS SPECIFIQUES BIPOLARITE.
- II.a Le plus spécifique est la cassure des rythmes sociaux. Les
personnes soumises à des cassures du rythme quotidien - travail
posté ou travail irrégulier - sont
particuliérement exposés. Pour le décalage horaire
(ex : voyage aux USA), le décalage vers l'Ouest (prolongation de
la journée) est le mieux vécu, mais c'est celui qui est
le plus dangereux pour les personnes prédisposées
à la bipolarité. Les personnes passent en
"surrégime" pour absorber le décalage.
- Le décalage vers l'Est (journée raccourcie)
est plus pénible, mais n'a que peu d'impact sur le
déclenchement des crises bipolaires.
- II.b Niveau d'expression
émotionnel. Les bipolaires ont une
sensibilité particuliére :
- - hypersensibles
- - inaptitude à gérer les conflits
- - hyperaffectivité
- Une famille avec des niveaux d'expression élevés
est un facteur de risque;
- III. FACTEURS CONCOMITANTS.
- III.a Stress. Le
bipolaire doit éviter de se retrouver dans les situations de
stress extrême. A la limite on en arrive aux livres
américains de conseil pratique qui prescrivent une vie
strictement réglée.
- III.b Café. Beaucoup
de bipolaires prennent du café pour gommer les effets
sédatifs ou "arasants" de certains médicaments. Mais il
peut être dangereux pour les bipolaires, car il enlève la
conscience de la fatigue, qui est un signal fondamental. Le bipolaire
sera alors tenté de passer en surrégime, ce qui l'expose.
- III.c Activités
à risque. Certains métiers - avocats,
psychiatres, créatifs - sont structurellement sujettes à
des à-coups très importants et à des stress
professionnels : la plaidoirie de l'avocat, la prestation à la
télévision, le publicitaire qui prépare une
proposition générent un stress considérable.
- III.d Période de vie
particuliérement sensible.
- - l'enfance, mais il
n'y a pas de spécificité bipolaire
- - l'adolescence lieu privilégié de la
formation de la personnalité. Il est très difficile,
à cette époque, de discerner la cause des conduites
anormales.
- - post-partum . Il y a un remaniement biologique important en
même temps qu'un remaniement psychologique.
- - ménopause . Evoquée clasiquement (remaniements
biologiques) mais aucune donnée expérimentale.
- - vieillesse. Solitude, deuils.
- III.e Harcélement. La
situation de harcélement provoque dans la durée
(harcélement professionnel ou domestique) des troubles dus
à la répétition des stress. Il y a
répétition d'événements pénibles
- III.f Facteurs
dynamisants. Contrairement aux facteurs
défavorables, les évenements dynamisants ou neutralisants
n'ont pas fait l'objet d'études scientifiques.
Q1.
Probabilité d'avoir un enfant bipolaire si plusieurs parents
sont bipolaires.
Q2.
Périodes de l'année propices aux crises .
Q3. La
stigmatisation attachée aux maladies mentales est-elle un
facteur déclenchant.
Q4. Clopicsol,
à quoi ça sert.
Q5. Les troubles
bipolaires sont-ils moindres dans les sociétés paysannes ?
Q6 Troubles
bipolaires et menstruations.
etc....
- Jeudi 11
décembre 2003 : Conséquences
et
complications du trouble bipolaire
- I.MORTALITE.
-
50% des bipo ont fait des tentatives de suicide
-
15% des patients non traités se suicident
-
Risque multiplié par 3 par rapport à la population
générale.
- Mais :
bipo traité risque lègérement inférieur
à la moyenne ! (meilleur suivi médical)
- Phase dépressive :
suicide
- Phase maniaque : conduites
à risque
- 12000 suicides
authentifiés par an dont 1000 de bipolaires
- 300 000 à 500 000 tentatives
de suicide. Plusieurs millions avec idées suicidaires.
- Risque divisé par 8 sous
traitement aux sels de lithium.
- Pas d'études de risque de
suicide avec les autres médicaments.
- II.
COMPLICATIONS CARDIO-VASCULAIRES.
-
Liées au stress.
- III ALCOOL.
- IV.
CONDUITES ASOCIALES. (aspects médico-légaux).
-
ex d'abolition du discernement :
-
femme 65ans sans antécédants achetant un masque de clown
et un pistolet en plastique et braquant un bureau de
poste.
-
ex d'altération du discernement :
-
homme 35 ans réalisant et vendant des "copies" de
Dubuffet.
-
45 ans tags dans une petite ville de province.
-
directeur financier ayant détourné 20MF dans ses phases
maniaques
- V.
AGGRAVATION DE LA MALADIE.
-
Par une accélération des cycles jusqu'à avoir des
cycles rapides ou des états mixtes
-
Les benzodiazépines (Anafranil, etc..) ont une influence
très néfaste en accélerant les cycles.
- Amm US
prévention des récidives : Lamictal, Lithium
- Amm Fr
prévention des récidives : Lithium, Zyprexa
- VI.
SEQUELLES POST-DEPRESSION OU POST-ACCES MANIAQUES
-
Les intervalles libres ne sont pas si libres que cela avec des
persistance éléments sub-dépressifs et
sub-maniaques.
-
Après un cycle les bipo se plaignent souvent de ne pas avoir
récupéré toutes leurs facultés "d'avant".
Q1.
SEQUELLES APRES PHASE MANIAQUE.
Q2.
RIBOTRIL ?
Benzodiazépine. Prescription ponctuelle.
Effets secondaires importants si le traitement persiste ;
dépendance, doses croissantes nécessaires,
mémoire, réactions parfois paradoxales
Q3
CLOPICSOL en intra-musculaire 1 fois toutes les 3 semaines.
"Une rebelle aux médicaments"
Q4 Après 10 ans de médicaments quel bilan ?
Le traitement idéal de fond comporte un thymorégulateur
(exceptionellement 2).
Q4bis. Sentiment anesthésiant du lithium
Le
lithium a tendance à tirer l'activité vers "le bas". Le
Lamictal peut être essayé, d'abord en association, puis
seul.
Q5 PHASES
HALLUCINATOIRES.
Les phases délirantes ont trois
évolutions : 1/3 bipolaires, 1/3 sans suite, 1/3 autres troubles
Q6 LITHIUM utile en
dehors de la zone thérapeutique.
Sur un patient de longue date, le lithium conserve son
activité même à faible dose, mais toujours danger
phase dépressive brutale en cas d'arrêt du
médicament.
- Jeudi 18
décembre 2003 : Les
maladies
associées
- On parle aussi de COMORBIDITE.
- Ce sont des maladies plus fréquentes que la moyenne dans
la population des personnes souffrant de troubles bipolaire.
- Le lien peut provenir d'une prédisposition
génétique "commune", d'événements
déclenchants communs, une maladie peut être
conséquence de l'autre ou encore les traitements
médicamenteux sur une maladie déclenchent l'autre.
- I. TOC Troubles obsessionels
- II. TP Troubles panique.
- III. ANXIETE généralisée.
- IV. Troubles des conduites alimentaires;
- V. Hyperactivité avec déficit d'attention
- VI. Alcool.
- VII. Dépendance aux toxiques (en particulier canabis)
Questions-Réponses
(résumé SGDG)
Q1. Tabac
Q2.
Schizophrénie et états borderline.
Q3. Le sevrage
du LOXAPAC entraine-t-il une rechute dépressive ?
Q4. Que faire
dans une tendance obsessionelle légére : la contrer ou se
laisser aller.
Q5. La prise de
médicaments peut-elle devenir une obsession (via ritualisation)
Q6. Un(e)
bipolaire type 2 peut-il voyager ?
Q7. Lien entre
la bipolarité et la fatigue chronique ou la fibromalgie.
Q8. Un(e) bipo
de type II, a-t-il des risques de conduite maniaque ?
Exceptionnel suite à un virage type
I . 5% des types II virent au type 1 souvent suite à un
traitement antidépresseur le plus souvent.
Un bipo type I peut passer en II suite à un traitement thymorégulateur.
Q9. Régularité
de la prise du lithium.
Les effets indésirables
correspondent au pic plasmatique.
C'est pourquoi on préconise prise unique le soir pour le
theralite 250.
Demie-vie de 24h.
Q10.
Homéopathie et dépression unipolaire.
Q11.
OMEGA3.
Q12. Effet
du soleil sur la sérotonine.
Q13.
Je suis au Lamictal depuis 6 mois. Quel effet sur mon cas ?
Le Lamictal est un
thymorégulateur agissant par le bas (Amm US 2003). C'est le
meilleur régulateur contre les récidives
dépressives.
Sa prise doit impérativement être progressive pour
éviter les troubles cutanés:
25mg les 15 premiers jours
50 mg les 15 jours suivants
100 mg les 15 jours suivants, etc jusqu'à dose
thérapeutique.
200 mg dose moyenne mais peut aller jusqu'à 400mg.
Ne fait pas grossir et n'entraîne pas de malformations chez la
femme enceinte.
Dans la classification de POST, même efficacité que les
électrochocs.
Peut être associé au lithium, mais non avec la
dépakote ou la dépamide.
Q14. TOC, TP, . quid de TBP
Très Bien Portant
Q15. Prise de poids.
Effet secondaire des antidépresseurs ce qui peut entrîner
une autre dépression.
Pas d'effet : stablon, prozac, lamictal (et azipiprazol)
Peu d'effet : zoloft, seropram
Beaucoup : imipramine, marcilid
Le lithium entraîne souvent un effet hypothyroidien donc une
prise de poids.
- Jeudi 8
janvier 2004: Les
troubles de la
personnalité
- I.DEFINITION.
- Ia). Définition
- Un trouble de la personnalité se caractérise
par sa permanence et par ce qu'il entraîne des problèmes
d'insertion sociale.
- Il n'y a a pas de pathologie majeure, mais un retentissement dans
la vie de tout les jours. Un trouble de la personnalité est une
félure qui peut se transformer en fracture lors d'un choc
extérieur.
- 15% des personnes .
- Ib). Tempérament et personnalité.
- Le tempérament est inné et se transforme en
personnalité dans l'enfance et à l'adolescence.
- Ic). Tempéraments et récepteurs.
- schéma séduisant mais assez théorique
(Kloeminger ?)
- découverte -> dopamine
- inhibition -> serotonine
- sociabilité ->noradrénaline
- II. PERSONNALITE ANTISOCIALE (psychopathe)
- Abscence d'inhibition et de sociabilité.
Personnalité sans limite. Se révèle dès
l'enfance.
- Certains trouvent un cadre structurant , d'autres non.
- Atténuation avec l'âge
- III. COMPULSIVE
- IV. DEPENDANTE
- V. HISTRIONIQUE
- VI. LIMITE (borderline)
- humeur très rapidement fluctuante. Quête
d'affectivité.
- VII. PARANOIAQUE
- "chaud" difficile à diagnostiquer
- "froid" distance et toute-puissance
- VIII. PASSIVE-AGRESSIVE
- IX. SCHIZOIDE
- vident dans un monde intérieur.
- peuvent être totalement ritualisés
- X. SCHIZOTYPIQUE
- XI. ANXIEUSES.
- Questions-réponses
- Q1. Doit-on parler aux enfants
des troubles de leur parent ?
- Oui, nécessaire.
Question non traitée dans la littérature
- Q2. Troubles de la
personnalité et médicaments
- Q3. J'ai un cancer dans la
tête ?
- Q4. personnalité
psychotiques et névrotiques
- Q5. Drogue et
personnalité.
- Q6. La "collection" est-elle un
trouble de la personnalité ?
- Q7. Personnalité
narcissique et harcélement.
- Q8. Marqueurs biologiques.
- Dosage de la
sérotonine et des métabolites.
-
Années 80. N'est plus utilisé : dosages
périphériques sans valeur.
- Des
ponctions cérébrales seraient nécessaires !
Caméra à positons.
- Q9. Une personnalité
bordélique est-elle obsessionelle ?
- Q10. Anesthésie
générale et bipolarité.
- Jeudi 15
janvier 2004: Créativité
et trouble bipolaire
- TBD
-
- Jeudi 22 janvier 2004 : Les traitements
médicamenteux
- joke : crocodile
+glace+vélo+chapeau+etc...
- I. LITHIUM
- I.1 historique
- I.2 Usage actuel
- I.3 Propriétés pharmacologiques du lithium
- II. DEPAMIDE (valpromide)
- action par son métabolite la dépakine
- III. DEPAKOTE (di-valproate)
- Indications, effets secondaires, posologie
- IV. TEGRETOL (carbamazépine)
- Historique, posologie, effets secondaires.
- Trileptal
- V. NEURONTIN (gammapentine)
- Pas efficacité démontrée pour
les troubles bipolaires
- VI. TOPIRAMATE(epitomax)
- Fait maigrir. Pas d'expérience personelle.
- VII. LAMICTAL (lamotrigine)
- Indications, effets secondaires, posologie,
médicament le plus adapté pour les bipo type II.
- VIII. RIVOTRIL.
- Avis personnel négatif. Benzodiazépine.
- IX. ZYPREXA.
- Historique, posologie, effets secondaires.
- X. Les ASSOCIATIONS.
- X.1. Effets. C'est le meilleur médicament si adapté.
- X.2 Triple : Lithium+Zyprexa (petites doses) + Lamictal
- X.3 Doubles : zyprexa, lithium, depakote, Lamictal
(mais pas tegretol)
- XI. ELECTRO-NARCOSE
- Pour les cas sévères.
- Sismothérapie de maintennce.
- XII. MEDICAMENTS et MESURES PSYCHO-EDUCATIVES.
- XIII. MEDICAMENTS et NEUROLEPTIQUES
- XIV. MEDICAMENTS et ANTIDEPRESSEURS
- XV. Horizon d'efficacité d'un médicament.
- QUESTIONS-REPONSES.
- Q1. Femmes enceintes et
médicaments.
- Q2. Effets electro-narcose sur la
mémoire.
- Q3. Zoloft et bruxisme.
- Q4. Lithium : efficacité des
petites doses.
- Q5. Mécanismes de prise de
poids.
- Q6. Solian et grossesse.
- Q7. Hypnotiques et
thymorégulateurs
- Q8. Facteurs hormonaux et
bipolarité
- Q9. Modifications hormonales et
neuroleptiques
Pour en savoir plus
: Notes sur les
thymorégulateurs
-
- Jeudi 29
janvier 2004 : Les
traitements
psychologiques
- I Place des thérapies psychologiques.
- (les thérapies comportementales et psychanalytiques sont
en dehors du sujet)
- II ACCEPTATION DE LA MALADIE ET DU TRAITEMENT.
- III. RECONNAISSANCE PRECOCE DES SYMPTOMES.
- IV. DEVENIR SON MEILLEUR AMI
- Jeudi 5
février 2004 : Aspect
juridiques
- I. ASPECTS JURIDIQUES. (président ARIANE-Paris)
- Ia. ARIANE association tutélaire.
- I.b Procédure de mise sous tutelle
- b1. Requête dans l'interêt du patient
auprès du TI
- b2. avis de deux médecins dont un expert.
- b3. Jugement et nomination d'un tuteur ou curateur.
- b4. Les degrés : sauvegarde de justice,
curatelle simple, curatelle renforcée, tutelle
- b5. suivi.
- I.c Pratique quotidienne ARIANE-Paris
- c1. réception de la mesure
- c2. convocation du majeur et établissement d'un
budget
- c3. établissement d'un inventaire
- c4. création d'un compte bancaire spécial et
fermeture des anciens comptes.
- c5. suivi par le juge.
- QUESTIONS-REPONSES.
- Q1. ABUS DE FAIBLESSE.
- Q2. RESPONSABILITE EN CAS DE
CURATELLE SIMPLE
- Q3. STATISTIQUES DE MAINLEVEE
DE TUTELLE OU CURATELLE.
- Q4. LA SAUVEGARDE DE JUSTICE
EST-ELLE EFFICACE
- Q5. PROJET DE LOI PERBEN ET
TUTELLE.
- Q6. MAINLEVEE DE LA CURATELLE.
II. ASPECTS
JUDICIAIRES. (Christian GAY)
Extrêmement important.
Abscence de consensus entre les
experts sur ce sujet souvent méconnu.
1). Confusion
avec les troubles psychopatiques.
2).
Responsabilité ou non en phase maniaque
3).
Responsabilité ou non sur arrêt de traitement
Complexité du problème
de responsabilité (analogie avec l'alcoolisme)
Structures et pratique de la mise en
oeuvre de la responsabilité
HO et HDT.
QUESTIONS-REPONSES
Q1. INFIRMERIE
PSYCHIATRIQUE PP - I3P
Q2. MALADES MENTAUX EN
MILIEU CARCERAL
Q3. EXPERTISES
PSYCHIATRIQUES..
Différentes suivant l'origine de l'expert : hospitalier,
libéral, milieu carcéral.
Avant art 64 blanc ou noir. Aujourd'hui altération
responsabilité ou abolition du discernement.
- Jeudi
12
février 2004 : Gestion de sa
vie familiale et socioprofessionnelle
-
- Jeudi 11 mars
2004 : Prise en charge sociale
-
- Jeudi 18 mars
2004 : Quelle attitude avoir
en cas de crise ?
- Problème
essentiel : évaluer le risque suicidaire. Analyse toujours plus
facile après (le suicide..)
- I.
EVALUER LE CONTEXTE.
- Ia. Alcool.
- Ib Idées délirantes
- Ic Troubles de la
personnalité
- Id Etats mixtes ou cycliques
- Ie Etape dans le cycle (fin
de manie : risque)
- If
Antécédants familiaux et personnels (tentatives)
- II. CRISE DEPRESSIVE.
- Généraliste en
première ligne.
- Informations essentielles
données par le conjoint.
- III. EXCITATION MANIAQUE.
- Facile à traiter, voire
très facile (contrairement à la dépression
bipolaire), mais difficile à attraper.
- Hypomanie : facile, suffit d'aller
dans le sens du patient.
- HDT,HDO situations difficiles.
- Traitement inadaptés dans
certains centres hospitaliers (clopixol)
- Alliance
thérapeutique nécessaire.
-
- Jeudi 25 mars 2004 : Les difficultés
de la prise en charge
- I.
LES OBSTACLES A SURMONTER.
- Ia.
Trouver un psychiatre libéral.
- Ib.
Accès hospitalier.
- Ic.
Accepter sa maladie.
- Id
Accès aux informations.
- Ie.
maladie -> personnalité sous-jacente du malade ->
psychiatre -> environnement
- II.
MALADIE.
- IIa.
Historique de la prise en charge de la PMD au spectre bipolaire.
- IIb.
Les formes difficiles à traiter : circulaire, cycles rapides,
formes mixtes.
- III.
PERSONNALITE DU SUJET.
- IIIa.
La personnalité sous-jacente "colore" la symptomatologie.
- IIIb.
Interactions personnalité / maladie
- IV.
PSYCHIATRE.
- IVa.
Difficulté d'établir une relation de confiance.
- IVb.
Souvent méconnaissance du sujet.
- V.
ENVIRONNEMENT.
- Trouble
multidéterminé avec une prédisposition
génétique et des facteurs déclenchants.
- Va.
facteurs génétiques
- Vb
Evénements déclenchants
- Vc
Importance des règles d'hygiène de vie.
- VI.
POUR UNE BONNE PRISE EN CHARGE.
- VIa.
Le territoire des troubles bipolaires.
-
Le pourcentage des malades n'est pas fixe car la pression de la
société induit stress important et marginalisation.
-
Notre société entretient et façonne ce trouble.
- VIb
Tenir compte du déterminisme multifactoriel.
- VIc
Clentéle bipolaire une chance pour les psychiatres qui les
suivent
- VId
Bipolarité et procréation.
- VIe
Passer de la "neutralité bienveillante" à l'empathie.
-
- Jeudi 1 avril
2004 : Questions
diverses et
conclusions
- Les
nouveautés sur les troubles bipolaires :
- I.
60%des dépressions sont "bipolaires"
- Ia.
antidépresseurs
- Ib.
stress agissant sur
-
Ib1. l'observance
-
Ib2. la réponse thérapeutique
- II.
Importance des troubles bipolaires.
- Dans
la liste des 10 maladies les plus invalidantes (OMS)
- III. Maladie
peu reconnue (Diagnostic).
-
III1. expertise récente aux assises
- III2.
cas d'un médecin.