La
réflexion sur les troubles bipolaires, permise par le travail de
collecte et de classement des conférences, a amené
l'écriture de textes volontairement
incisifs sur les sujets sensibles. Il faut sortir de la langue de
bois médicale ou administrative, secrétion naturelle de
corporations confrontées à des problèmes
délicats. Naturellement les opinions
adverses ou complémentaires seront acceuillies à pages
ouvertes.
Beaucoup de ces textes
sont en projet ou incomplets. il ne tient qu'au lecteur de
prendre sa plume et de transmettre ses réflexions à
webmaster@argos2001.org
Le
médicament, le bipolaire et son psy
Le traitement des troubles bipolaires, magré des des
médications
efficaces, se déroule dans un contexte très difficile :
un malade rétif, des médecins ou psy aux
compétences incertaines, un diagnostic difficile et quelques
effets secondaires.
Electro-chocs
(ECT) traitement ou torture ?
Les
représentations
de l'ECT dans les médias, sont violentes et anciennes et ces
images
choquantes se gravent dans nos mémoires. Beaucoup d'entre nous
se rappellent les
images terrifiantes des films "Vol au-dessus d'un nid de coucou" ou "Un
homme d'exception". Qu'en est-il en réalité aujourd'hui ?
L'hospitalisation
d'office, un
scandale français.
Le traitement des accés de manie est l'occasion de
pratiques navrantes. Quand ils ne font pas l'objet de poursuites
judiciaires et du "traitement" sommaire carcéral, les malades
peuvent être enfermés d'office (HDT ou plus hypocritement
HO) et faire l'objet d'un traitement qui les réduit à
l'état de zombie (clopixol par exemple). L'usage des HDT et HO
est de deux à quatre fois plus fréquent en France que
dans les autres pays. Les garanties des droits du malade sont
réduites à l'état de trace par l'injustice
administrative, dont le Préfet et l'Agent Comptable du
Trésor ne sont que très exceptionnement responsables et
jamais coupables.
Un débat contradictoire devant un juge serait la
condition du respect des droits de la personne.
Le maniaque responsable mais pas
coupable ?
Pour le malade en phase dépressive profonde, la tropisme
suicidaire est habituel et lié à la maladie. Son
discernement est altéré.
Pour le bipolaire en phase d'excitation, les limites de
responsabilité sont plus délicates. Son discernement est
altéré, mais son champ d'action est illimité. Un
dépressif se retourne contre lui-même, pour un maniaque
tout est possible et avec, en général de bonnes
intentions, il fait les pires bétises.
Responsabilité du malade de suivre son traitement.
Responsabilité du médecin de bien informer le bipolaire
(et son entourage)
et de le mettre devant ses responsabilités.
Un traitement judiciaire n'est-il pas préfèrable
dans tous les cas ? Quelle expertise doit-on solliciter ?
Le
psychanalyste un nuisible.
Quand une maladie est d''origine organique,
les troubles bipolaires ou l'autisme par exemple, la démarche
psychanalytique est nuisible voire criminelle.
- Terroriste en culpabilisant inutilement les parents
par la recherche du traumatisme de l'enfance, cause de ces maladies.
- Criminelle quand elle provoque ou simplement
justifie l'arrêt du traitement par thymorégulateur, et le
suicide du patient (En phase up des délits et en des
cas très exceptionnels -
comme l'affaire Althusser - des crimes parfaitement évitables).
- Incompétente de son propre point de vue
freudien : Freud était plus que réservé sur
l'aptitude du transfert à guérir les psychoses.
De combien de morts de bipolaires, les psychanalystes
sont-ils la cause directe annuellement en France, 10, 20,
cinquante ou plus ?
L'efficacité des traitements,
opinion de chapelle ou mesure scientifique ?
La mesure délicate de l'efficacité des
traitements psychiatriques (au sens large) est d'autant plus
nécessaire.
Essais en double aveugle. Mesure par questionnaire.
En premier ne pas nuire.
La surmédication et les cocktails
Efficacité déraisonnable du
placébo et du médicament de marque par rapport au
générique.
Les limites (exemple du lithium).
Les conférences de consensus. L'exemple
BAT-2003.
Le dialogue singulier paravent
confortable pour l'inefficacité et/ou l'incompétence du
thérapeute.
Nécessaire implication de l'entourage
(famille, accompagnants au sens large) dans les troubles bipolaires :
1). Pour le diagnostic.
2). Pour l'observation du
traitement.
3). Pour garantir une vie la
plus normale possible.
Quand un psychiatre refuse de parler à l'entourage,
changez-en c'est un incompétent.
Dans le service de traitement de crise à
l'hôpital, la porte (blindée) se referme avec un
bruit définitif. Entrevue très contrôlée
d'un quart d'heure avec la famille et une portion de langue de bois. Au
bout de quinze
jours, le service éjecte le malade (non guéri) sur le
trottoir sans explications.
Vivre en couple avec un bipolaire I.
La vie en couple avec un bipolaire 1
n'est pas un long fleuve tranquille, c'est plutôt une descente de
riviére avec passages de rapides très dangereux.
Les phases d'excitation aménent les
conditions normales d'explosion de tout couple (et de toute
insertion sociale et professionnelle).
Quelles règles de vie
adopter ?
L'humeur tare biologique
féminine ou attribut
supérieur de
l'homme ?
Variation naturelle des cycles
(biorythmes) ou en fonction des événements
extérieurs.
Un vulcain est-il-humain ? (je
ne parle pas des oreilles de Mr SPOCK)
L'humeur est nécessaire pour
l'adaptation à l'environnement (neuroplasticité).
L'humeur mécanisme supérieur du cerveau.
La
maternité interdite aux
bipolaires traités sous lithium. Terrorisme médical ?
Importance relative des facteurs
génétique.
Une étude montrait que les enfants
dont la mère avait pris du lithium durant sa grossesse avait
deux
fois plus de chances d'avoir un "spina bifida" que dans une population
témoin. Certains psychiatres en déduisent que la
maternité est interdite aux bipolaires, ou qu'il faut
choisir entre traitement et maternité.
Les dernières mesures.
Comment minimiser les risques.
L'emploi des autres thymorégulateurs.
La manie (ou hypomanie) et
l'état amoureux
Des similitudes troublantes existent entre les deux
états : impulsivité, réduction du temps de
sommeil, plus grande activité, tendance à s'abstraire des
bornes sociales et familiales habituelles. A la limite état
délirant.
Les
niveaux d'organisation des systèmes biologiques
Entre le génome (le facteur
génétique) et le cerveau actif, quels sont les liens de
cause à effet ? Quels niveaux résistent à
l'explication déterministe ?
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