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Organisation
des systèmes biologiques
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ARGOS2003
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Les notes et références sont
écrites par un groupe de travail et sont bien sûr SGDG (1)
PROVISOIRE (base de discussion)
Bioinformatique
| Genome et génes | Protéome | Metabolome|
Physiome
| Références
BIOINFORMATIQUE
Les outils bioinformatiques ont permis de décrypter en un temps record
les codes génétiques des organismes vivants. De la mousse à l'homme, le
code de fabrication s'est révélé le même. Pour les méthodes c'est un
peu moins évident, des variantes s'étant greffées autour d'un tronc
commun. Mais les étapes intermédiaires entre le génome et la
connaissance des systèmes biologiques opposent des murs de complexité à
la force brute des outils bioinformatique. La création de modéles
simplifiés de fonctionnement des systèmes biologiques (le coeur par
exemple) est nécessaire.
GENOME ET
GENES
Le génome
humain a été complétement décodé et les 30 000 génes qui le composent
identifiés, par deux groupes rivaux :
- un projet public le HGP, Human Genome Project, ou le Génopole
d'Evry tenait une petite part.
- un projet privé animé par Craig VENTER, qui a misé sur l'usage
intensif de l'informatique pour arriver au même résultat en beaucoup
moins de temps.
Ont été également décodés 30 procaryotes, beaucoup
de virus et de bactéries, la drosophile et une plante l'arabidopsis
thaliana.
Sont en finition le séquençage du génome du
riz, celui du rat et celui du chimpanzé.
Mais passer du génome à la connaissance de
l'organisme biologique revient à changer de niveaux de complexité.
Comme l'analyse ironiquement KIM (Ref1), les ordinateurs sont de mars
et les organismes [vivants] sont de Vénus.
PROTEOME
Passer de
la séquence d'ARN (ADN) à la protéine a d'abord paru simple et
mécanique. Mais deux murs restent à franchir :
- Les variantes du processus de codage génétique : les généticiens
connaissent aujourd'hui 16 variantes qui assignent des significations
différentes à certains codons.(Ref 3)
- La structure spatiale de la protéine. Connaitre la formule
chimique de la protéine ne donne pas la structure spatiale de
celle-ci et la prédiction automatisée se révèle impossible, cela
revenant à calculer les forces de liaison de centaines de milliers
d'amino-acides.(Ref2)
Les plus grands efforts actuels sont consacrés à
comparer les séquences nouvelles aux séquences déjà analysées par des
algorithmes
sophistiqués (BLAST, FASTA, Smith-Wassermann) contenus dans d'énormes
bases de données de séquences (Celera ou NCBI) ou de protéines (
SWISS-PROT par
exemple), pour tirer parti des
efforts déjà réalisés. (Ref 4)
METABOLOME
Toutes les protéines ne
sont pas crées à partir de l'ARN. Les processus métaboliques
synthétisent
beaucoup de petites protéines fonctionnellement importantes, par
exemple des neuro-transmetteurs. Les systèmes biologiques sont si
compliqués et complexes, que quelque soit l'information que l'on aura
sur eux, il
sera impossible d'en créer une simulation basée sur une complète
connaissance.
Le niveau suivant d'organisation est celui des réseaux
intracellulaires de cellules. (à developper)
Viennent ensuite les interactions cellule-cellule et les
signaux transmenbranaires. (à développer)
Du génotype au phénotype en passant
par l'endophénotype.
Pour la conception rationelle des
médicaments, l'idée simple est de passer du génome à la structure 3D de
la protéine puis à ses interactions avec son environnement. Cette voie
est actuellement hors de portée, l'action de la protéine
dépendant de l'interaction avec son environnement. Passer du code
génétique (le génotype) à une caractéristique mesurable d'un
individu particulier ( le phénotype) est un non-sens causal
pour
beaucoup de maladies comme l'ont montré les études sur les vrais
jumeaux., pour la schizophrénie et les troubles bipolaires par
exemple(Ref. 5 et 7). La notion intermédiaire d'endophénotype aide à comprendre les
mécanismes sous-jacents. cf facteurs
génétiques.
PHYSIOME
L'étape ultime est la connaissance (ou au moins la modélisation) du
fonctionnement d'un ensemble biologique complexe par exemple le coeur
ou le cerveau.
Pour avoir un modéle d'iun organe, par exemple le coeur, on est
obligé de simplifier les hypothéses et de réaliser la modélisation en
assemblant des composants.Deux variantes de XML, SBML(systems biology)
et CellML ont été concus pour la spécification de tels modèles. (Ref 2)
Pour compliquer le tout, le cerveau humain a une capacité d'adaptation
étonnante (neuroplasticité) qui lui permet de s'adapter eux
circonstances externes (Ref 6 chap23, cf aussi les conférences de Manji)
REFERENCES
R1. Computer are from Mars, Organisms are from Venus Junhyong Kim. Computer
(special bioinformatics) juillet 2002 p25-32
R2. Computationnal challenges
of
systems biology Finkelstein
,Hetherington ,Li ,Margoninski , Saffrey, Seymour, Warner Computer
may 2004 p26
R3.Le code de l'évolution. Freeland,
Hurst. Pour la Science mai 2004 p 60
R4. Bioinformatics Sequence
and Genome Analysis. David.Mount
Cold Spring Harbor laboratory Press. (2001)
R5. Dissection génétique des maladies à
hérédité complexe. Dominique Campion.
Medecine-Sciences. novembre 2001 p1139
R6. Neurosciences. Purves &co
(Duke University). De Boeck Université 1999. Ch6. Neurotransmetteurs
ch7 Récepteurs des neurotransmetteurs ch23 Plasticité du système
nerveux adulte.
R7. Génétique de la
schizophrénie et de la maladie bipolaire. Maziade, Mérette,
Chagnon, Roy Médecine-Sciences octobre 2003